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vendredi 14 octobre 2011

Est-ce bien de dénoncer ou non?

Suis-je un délateur? Un traite? Un lâche?La délation consiste à fournir des informations à des autorités, alors que nous ne sommes pas victime d'un problème tangible et qu'aucune victime ne subit un risque tangible. Dans le cas d'une menace, d'un harcèlement, nous subissons bien un problème tangible de santé psychologique, voire physique, en cas d'agression.
Qui est le traître? Celui qui ne respecte pas les règles? Ou celui qui méprise un des membre du groupe? Dénoncer est-il une forme de lâcheté, quand on sait l'énorme courage que cela prend pour témoigner?
Le ou les harceleurs auront tout intérêt à le faire croire, pour continuer le "jeu" manipulateur. Pourtant cette dénonciation est l'affirmation de nos droits.
En dénonçant, prévoir des reproches, des moqueries, des attaques par l'agresseur ou ses supporters car leur but est d'obtenir le silence et l'isolement du harcelé. Plus la victime continue de dénoncer, plus les harceleurs ont peur de sanctions (ceux qui osent parler à l'autorité font peur au reste du groupe, en général).
Des reproches, des dénégations peuvent venir aussi de l'autorité vers laquelle ont se plaint. Elle n'aimera pas voir son système mis en cause.
Si une personne ou nous-mêmes, subissons un harcèlement répété, ou bien, sommes en danger physique (risque d’agression, état d'overdose, suicide…), il est préférable de s’adresser à une aide extérieure pour faire cesser le danger, obtenir du conseil, du soutien ou de la sécurité : personnel médical, assistante sociale, associations, syndicat, police, avocat...
Des membres de gangs dangereux, menacés de morts par leurs anciens associés ont dû recourir à la police pour assurer leur protection. Dans des pays d'oppressions, certains opposants directement menacés de prison ou de mort, ont utilisé la presse locale, puis internationale pour assurer leur sécurité, en cas d'élimination par l'état.
Si nous avons très peur, une solution peut être une lettre anonyme, absolument non menaçante, adressée à l’agresseur ou à une autorité et comporter des faits, seulement.
Si les risques de dommages sont plus importants que les risques sans dénoncer, peut-être est-il préférable de ne pas dénoncer mais de rencontrer absolument du soutien extérieur, afin d'éviter un traumatisme psychologique.
Plus nous laissons traîner une situation dangereuse (par déni, par surprise ou par peur) plus la situation peut s’aggraver.
Exemple: Plus longtemps, un écolier a été victime de rackets, ou taxage scolaire, plus le ou les agresseurs deviennent violents lorsque la victime ne peut plus donner ou refuse, sans faire appel à l'aide d'une autorité. Une intervention extérieure évite les risques de vengeance grave. (Études sur la violence scolaire, Université de Montréal, 1998).

"La nouvelle est mauvaise ? Tuez le messager",
inspiré de William Shakespeare.
 

Article complémentaire:Dénonciateurs: Le cauchemar de dénoncer:
Jobbom, Quebec (CANADA), dossier de 4 pages - octobre 2011.

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